Les assurances professionnelles des auto-entrepreneurs

Lors de la création d’une micro-entreprise, il se peut que l’entrepreneur opte pour un régime plus « souple » en devenant « auto-entrepreneur ». Toutefois, ce régime implique de respecter un certain nombre de règles comme la souscription d’une assurance auto-entrepreneur pour être couvert en cas de sinistre. Explications.

L’assurance responsabilité civile est-elle obligatoire ?

Avant de vous décider à vous lancer en tant qu’auto-entrepreneur, informez-vous auprès de votre chambre de commerce et de l’industrie, notamment au sujet des obligations liées au régime.

En pratique, il existe deux types d’assurance pour la responsabilité professionnelle. Tout d’abord, la responsabilité civile d’exploitation est la garantie qui vous couvre pour tous les dommages causés à autrui au cours des activités. La responsabilité civile après livraison, quant à elle, ne joue que pour les défauts que présenteront vos travaux, une fois livrés.

En tant que travailleur indépendant, un auto-entrepreneur ne doit jamais faire l’impasse sur l’assurance décennale qui le couvrira pour tous les défauts que pourraient présenter ses travaux pendant les dix années suivant la livraison.

Quelles solutions en cas d’incapacité de travail ?

En tant que travailleur indépendant, les autos-entrepreneurs bénéficient de la prise en charge partielle de leurs frais médicaux par le Régime Social des Indépendants (RSI).

Souscrire un contrat prévoyance auto-entrepreneur permettra à l’auto-entrepreneur de maintenir l’équilibre de ses finances s’il se retrouve dans l’incapacité de travailler à cause d’une maladie ou d’un accident. Quant aux indemnités journalières qu’il pourra percevoir au titre du RSI, il correspondra à la teneur des cotisations qu’il aura versées ainsi qu’à l’importance de ses revenus avant le sinistre.