Un cadre sur deux en France voudrait devenir travailleur freelance

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20 janv. 2020 Théophile Robert 1362 vues

Aujourd'hui, de plus en plus de Français s'intéressent au freelance. Les cadres en particulier sont attirés par la flexbilité offerte par ce statut, par la mobilité qu'il permet ou encore pour le fait de pouvoir sélectionner soi-même sa propre clientèle. Peu à peu, le freelance est devenu une étape « normale » dans une carrière, qui apporte une autre qualité de vie et d'autres formes d'épanouissement. Une étude de l'Ifop (Institut français d'opinion publique) pour la société de portage salarial Freelance.com sur les personnels d’encadrement et les nouvelles formes de travail se penche sur la situation (échantillon : 1001 cadres âgés de 18 ans et plus).

La très grande majorité des cadres sont satisfaits de leur situation professionnelle

D'après l'étude, 86 % des cadres du privé se disent très satisfaits de leur situation actuelle et du déroulement de leur carrière professionnelle dans leur entreprise. Mais quels sont les critères priorisés par les sondés de cette étude en terme de bien-être et de qualité de vie au travail ? Tout d'abord, ils sont 33 % à rechercher un bon équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Ils sont également 21 % à chercher du sens dans leur travail, « faire un travail utile » disent-ils. 15 % d'entre eux désirent également faire un métier au sein duquel l'acquisition de connaissances est régulière. Enfin, 13 % d'entre eux aimeraient évoluer dans la hiérarchie de l'entreprise. Ils sont en outre 66 % à penser que l'entreprise permet un bon équilibre entre vie privée et vie professionnelle.

Mais un grand nombre d'entre eux sont en recherche de mobilité

Toutefois, « un changement majeur est cependant à noter : ils ont de plus en plus la bougeotte, et aspirent à changer de poste, en interne ou en externe, voire à devenir indépendants », allègue Claude Tempé, vice-président de Freelance.com. De plus, les cadres apprécient le « turnover » : ils jugement bon de changer de poste tous les trois ou quatre ans. « Ce besoin de mobilité correspond aussi à leur besoin de sens », explique Claude Tempé.

En outre, 17 % d'entre eux, soit 800 000 salariés visent la mobilité externe avec un autre statut que celui dont ils disposent actuelle, ainsi qu'une activité différente. Ainsi, environ 4 millions et demi de cadres partageraient un certain goût pour le freelance. « 77 % d’entre eux ont une très bonne opinion du travail indépendant, 17 % ont déjà démissionné pour devenir freelance, et 33 % envisagent de le faire : cela sous-entend que cette nouvelle forme de travail, encore décriée il y a 10 ans, est aujourd’hui perçue positivement par au moins 1,5 million de cadres », poursuit le vice-président de Freelance.com.

La flexbilité du statut freelance attire

Mais qu'est ce qui attire autant de cadres satisfaits de leur situation vers un changement de statut, potentiel ou déjà acté ? Plusieurs facteurs rendent le statut de freelance enviable :

  • la liberté d'organisation son temps tel qu'on le souhaite (25 % des sondés placent ce critère en premier, 44 % le citent) ;
  • la liberté de choisir ses missions (17 % ; 37 %) ;
  • la possibilité de travailler davantage sur des sujets que l'on apprécie (12 % ; 24 %) ;
  • l'absence de hiérarchie (11 % ; 23 %) ;
  • un meilleur équilibre entre vie privée et professionnelle (8 % ; 16 %) ;
  • une croissance plus rapide des revenus (8 % ; 16 %) ;
  • le défi que représentent la conquête et la fidélisation de clients (7 % ; 13 %).

Et il faut dire qu'aujourd'hui, le freelance attire des cadres de tous les secteurs, tech, marketing, management, RH, finance... « De plus en plus, dans un parcours professionnel, passer un moment par un statut d’indépendant n’est plus du tout un problème. C’est une étape parmi d’autres de la carrière », analyse Claude Tempé.

Néanmoins, 33 % de l'échantillon envisageant le freelance ne se sont pas encore jetés à l'eau. Pourquoi ? « À cause du sentiment de risque que représente l’indépendance, la crainte potentiellement justifiée pour certains de ne pas retrouver des revenus équivalents à ceux qu’ils perçoivent en entreprise, et la peur de ne pas être couverts socialement (Sécurité sociale, mutuelle, chômage) », répond Claude Tempé.

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