Assurance, sécheresse et dégâts causés aux cultures

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22 août 2012 La rédation d'AssurlandPro.com 1105 vues

Comment faire face aux dommages subis par les cultures à l’occasion d’un épisode de sécheresse ? En souscrivant une assurance professionnelle bien entendu ! Des précisions vous attendent dans la suite de cet article...

 

Le calibre des fruits récoltés risque d’être réduit par la sécheresse. Cette circonstance permet-elle de bénéficier d’une indemnisation ?

La réponse est affirmative à condition d’avoir souscrit une assurance et de posséder une extension de garantie perte de qualité et réduction du rendement.

Vous ne disposez d’aucune assurance ? Si l’état de calamité agricole a été reconnu, le Fonds national de garantie des calamités agricoles (FNGCA) interviendra. Veillez alors à solliciter les autorités municipales qui transmettront votre dossier au préfet qui peut diligenter une mission d’enquête. Ses conclusions comme l’avis du Comité national de l'assurance en agriculture (CNAA) serviront de base au préfet pour demander au ministre de l’Agriculture la reconnaissance de l’état de calamité agricole.

A noter que, si vous n’êtes pas assuré, le FNGCA interviendra aussi pour les cultures horticoles et maraîchères.

 

Avec l’interdiction d’arroser les cultures de vente, des rendements réduits se profilent à l’horizon. Ce manque à gagner peut-il donner lieu à indemnisation ?

Il n’existe pas ici de réponse toute trouvée puisque cela dépend tout à fait de la teneur de votre contrat d’assurance.

Sachez toutefois que certains contrats d’assurance permettent d’être couverts en cas d’interdiction administrative d’irrigation dès lors que cette décision concerne de grandes cultures. Il peut s’agir pêle-mêle de maïs, de pois, de tournesol, de féveroles, de blé, de colza, de « cultures industrielles » (lin, pomme de terre,...) ou de leurs semences.

 

Avec la sécheresse, les prairies ne sont plus suffisantes pour nourrir le bétail ! Est-il possible d’être indemnisé ?

A cause de la sécheresse, vous avez acheté du foin pour nourrir vos bêtes ? Ou vous avez dû vous résigner à vendre votre cheptel à perte ? Dans ces deux cas de figure, l’assurance multirisque récole ne pourra pas jouer.

Heureusement, vous pourrez compter sur le FNGCA si l’état de calamité agricole a été reconnu. Là aussi, vous devez vous rapprocher des autorités municipales.

 

Source : FFSA

 

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