Assurance et sécheresse : quelle protection pour les cultures ?

Largement tributaire des aléas du climat, les agriculteurs peuvent notamment souscrire une assurance professionnelle pour les dommages causés aux cultures par la sécheresse. Coup de projecteur à la faveur d’un question/réponse de la FFSA.

Si vous avez pris soin de souscrire une assurance multirisque récolte, les dommages causés aux grandes cultures par suite de sécheresse seront effectivement couverts.

Mais, qu’est-ce qu’une « grande culture » ? L’expression désigne pêle-mêle le blé, le maïs, le colza, le tournesol, les pois, les féveroles, les « cultures industrielles » (betterave, pomme de terre, lin,...) et leurs semences. En revanche, les cultures fourragères n’entrent pas dans cette catégorie et ne sont donc pas couvertes par l’assurance multirisque récolte.

A noter qu’en règle générale, la franchise oscille entre 15 et 25 % selon la nature des contrats d’assurance.

Si vous avez pris soin de souscrire une assurance adaptée, faites la déclaration de ces dommages auprès de votre assureur qui demandera peut-être l’intervention d’un expert.

Lors de sa première visite, cet expert vérifiera et contrôlera l’état de la culture distinguant entre les dommages causés par la sécheresse et les dégâts qui résultent d’aléas non assurés. Cela lui permettra de dresser un PV et d’estimer d’éventuels frais supplémentaires pour la sauvegarde de la récolte par exemple.

Lors de la récolte, l’expert reviendra pour évaluer les rendements réellement récoltés, ce qui lui permettra d’apprécier au mieux la perte de récolte causée par la sécheresse et de déterminer le montant de votre indemnisation.

Source : FFSA