Même s'ils sont malades, neuf Français sur dix travaillent
SOCIÉTÉ Votre devis gratuitUne enquête réalisée par l’institut OnePoll pour Seton, leader de la signalisation et de l'équipement de sécurité en entreprise, tend à relativiser certains sondages qui présentent les Français comme les rois de l’absentéisme. Par exemple, certains salariés, qui occupent un poste à responsabilité, rechignent à manquer un seul jour de travail. Coup de projecteur.
Les mensonges des travailleurs absents
Fin 2018, OnePoll a interrogé 1 000 salariés pour le compte de la société Seton. L’on apprend d’abord qu’un salarié sur cinq aurait déjà opté pour un jour de congé alors qu’il pouvait s’en passer et travailler. D’ailleurs, ce type de mensonges concerne davantage les hommes (24 %) que les femmes (19 %). Pour éviter de travailler, ces salariés avancent les prétextes suivants :
- la grippe,
- la gastro-entérite,
- une urgence familiale,
- la maladie d’un enfant,
- une migraine,…etc.
Quant aux vraies raisons qui poussent ces salariés à mentir pour éviter d’aller travailler et obtenir un arrêt maladie, on peut citer pêle-mêle :
- le besoin d’avoir un peu de repos (23 %),
- apaiser son stress (16 %),
- passer davantage de temps avec les enfants (14 %),
- rattraper des jours de vacances non accordés (9 %),
- la « gueule de bois » (6 %),
- la météo (6 %).
Stress et burn-out mal vus en entreprise
En dépit de ce constat, 93,5 % des Français se disent prêts à aller travailler même s’ils sont malades. Peu importe pour la moitié des sondés si cela fait empirer leur état de santé. Pour expliquer ce genre de comportements, les salariés concernés évoquent les raisons suivantes :
- leurs responsabilités (25 %),
- la solidarité vis-à-vis de leurs collègues (19 %),
- la peur de perdre une journée de salaire (17 %),
- la peur de perdre leur emploi (17 %),
- la culpabilité (13 %).
En outre, près de la moitié des salariés (ndlr : 40 %) remplissent certaines de leurs obligations liées au travail alors qu’ils sont en congé maladie. Rien d’étonnant dès lors à ce que 26 % des managers considèrent que leurs collègues peuvent accomplir certaines tâches même lorsqu’ils ne sont pas là.
Enfin, comme le stress et le burn-out n’ont pas forcément bonne presse en entreprise, près de la moitié des salariés interrogés (ndlr : 48 %) préfèrent dire qu’ils souffrent d’un problème physique lorsqu’ils demandent un arrêt maladie. Objectif : éviter de passer pour un fou…
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