Bars, restaurants, hôtels : chômage partiel à 100 % jusqu'au 31 décembre
ARTISANS-COMMERÇANTS Votre devis gratuitPour soutenir les propriétaires et tenanciers de bars, restaurants et hôtels restreints par les récentes mesures de fermeture, le gouvernement a prévu un dispositif de chômage partiel à 100 % jusqu'au 31 décembre prochain. Des représentants du secteur ont été reçus ce mardi 29 septembre matin à Matignon pour présenter leurs doléances.
Chômage partiel à 100 % pour les bars, restaurants et hôtels jusqu'au 31 décembre
À l'origine, le dispositif de chômage partiel à 100 % dédié aux secteurs de la restauration, de l'hôtellerie ainsi qu'aux bars devait se terminer le 1er novembre. Mais le programme a changé, le dispositif a été prolongé jusqu'au 31 décembre prochain, d'après l'annonce du gouvernement ce mardi 29 septembre lors d'une réunion avec les représentants des secteurs. « Nous allons prolonger le dispositif de chômage partiel avec une indemnisation à 100 % jusqu'au 31 décembre de cette année pour tous les hôtels, cafés, restaurants qui sont touchés par la crise », a ainsi affirmé le ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance Bruno le Maire.
La mesure concerne toutes les entreprises des secteurs sus-nommés, « sous le coût d'une fermeture administrative, celles qui connaissent des restrictions d'ouverture ou qui fonctionnent normalement », et ce sans qu'il y a besoin de justifier d'une baisse de chiffre d'affaires, d'après les dires du gouvernement. Les estimations de Matignon portent à « une centaine de millions d'euros d'ici à la fin de l'année » le coût de cette mesure. Ces dernières ne sont pas définitives et peuvent encore évoluer avec la situation.
Seront ajoutées à ce dispositif de chômage partiel des exonérations de charge « le plus rapidement possible », a affirmé Bruno Le Maire, ainsi qu'un fonds de solidarité. Son plafond va passer à 10 000 euros pour les restaurants, cafés et hôtels (il n'était « que » de 1 500 euros et destiné aux TPE et PME).
Soutenir les secteurs de la restauration, bars et hôtels
Ces mesures ont été passées afin de soutenir les acteurs de ces différents secteurs, le gouvernement ayant reconnu la sévérité des récents arrêtés. En effet, « contrairement à d'autres secteurs, nous ne sommes pas dans la reprise, nous sommes dans la survie. C'est un plan de survie », a expliqué Didier Chenet, président du GNI, qui représente les hôteliers indépendants français. De son côté, le président de l'UMIH (Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie) Roland Héguy se rassure : « Ce qui est essentiel c'est effectivement le chômage partiel, jusqu'au 31 décembre, avec une charge pour les entreprises de zéro ».
Bruno Le Maire a également annoncé qu'il recevrait les dirigeants de salles de sports et traiteurs. « D'autres secteurs sont aussi très inquiets, l'événementiel par exemple, je les recevrai au ministère la semaine prochaine. Je pense aux salles de sport, aux traiteurs qui emploient plus de 20 salariés... », a-t-il notamment mentionné.
Certains établissements doivent fermer à partir de 22 heures jusqu'au 11 octobre
Récemment, les autorités publiques ont décidé de limiter les ouvertures des bars et autres débits de boissons dans certaines villes pour endiguer la pandémie de Covid. À Paris, dans la petite couronne ainsi qu'à Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Montpellier, Nice, Rennes, Rouen, Saint-Étienne, Toulouse, les bars sont contraints de fermer de 22 heures à 6 heures du matin. À Marseille et Aix-en-Provence, la mesure est encore plus drastique : interdiction d'ouvrir pour les bars et restaurants. Les salles de sport sont également concernées par des mesures restrictives et ont été contraintes de fermer dans les villes précédemment citées.
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