Covid-19 : la livraison de courses à vélo connaît un succès toujours plus grand

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29 janv. 2021 Théophile Robert 894 vues

On le voit de plus en plus ces derniers temps : des livreurs Uber Eats et Deliveroo patientent à proximité des magasins et autres supermarchés pour livrer, non pas des repas, mais bien des courses. En place depuis quelque temps déjà, ce type de service est de plus en plus plébiscité. Les mesures de confinement et de couvre-feu n'y sont pas pour rien.

Le couvre-feu a participé au développement du la livraison de courses à vélo

Le fonctionnement reste le même : les livreurs patientent à proximité d'un commerce, montrer un numéro de commande indiqué sur leur téléphone à un employé du commerce, une commande leur est remise et la livraison peut commencer. Mais ici, ce ne sont pas des repas, mais bien des courses qui doivent être livrées. Il faut dire que depuis le confinement de mars dernier, Uber Eats et Deliveroo ont étendu leurs services de livraison à la grande distribution avec des magasins comme Carrefour, Franprix ou encore Monoprix.

Mais cela ne date pas du confinement de mars dernier. En effet, des discussions étaient déjà entamées « depuis plusieurs mois » entre Uber Eats et Carrefour. Ainsi, les mesures sanitaires n'ont fait qu'accélérer le processus. À l'heure actuelle, Uber Eats et Carrefour bénéficient d'un partenariat exclusif, tandis que Deliveroo, qui avait déjà collaboré avec Franprix, est également en partenariat avec Monoprix. Cette dernière collaboration avait déjà été réfléchir mais a été « instauré et activé en magasin en moins d'un mois », d'après Monoprix. En outre, des commerces de plus petite envergure se sont aussi ruées sur ces applications pour étendre leur clientèle. Un avantage non-négligeable en cette période de crise.

Ces livraisons ne remplacent pas pour autant les livraisons traditionnelles

Côté client, le service est le même : il faut se connecter à la plateforme en ligne, sélectionner un magasin disponible à la livraison, constituer son panier, commander et enfin patienter avant l'arrivée du livreur. Les tarifs sont un peu plus élevés qu'en magasin pour compenser les coûts des plateformes et du service. Les prix sont fixés par les commerces, supermarchés et épiceries participantes sur les applications. Carrefour a également négocier à l'échelle nationale une gamme de prix. Ensuite, Uber met à disposition « la liste des articles qui peuvent être référencés sur l'application », que les magasins peuvent modifier tant que les articles sont compris dans cette liste. Quant aux livreurs, les courses sont rémunérées de la même manière que pour la livraison de repas.

Cette version « uberisée » permet une livraison plus rapide ; de facto, ce service ne se substitue pas aux services de livraison traditionnels des magasins. En effet, sont plutôt concernées des courses d'appoint, tandis que les livraisons plus traditionnelles servent à des courses plus importantes. « Nos clients apprécient la complémentarité de nos solutions de livraison », souligne Monoprix. En outre, la clientèle visée diffère quelque peu. Uber Eats et Deliveroo visent plutôt une clientèle jeune et connectée au sein des grandes villes.

Des partenariats entre grandes enseignes et pateformes uberisées qui donnent des ambitions

On ne peut le nier, ces services de livraison à vélo sont victimes de leur succès. Au lancement, le partenariat entre Uber Eats et Carrefour ne concernait qu'une poignée de magasins à Paris. Désormais, on en recense plus de 550 dans plus de 100 agglomérations différentes. « Nous sommes très contents de ces premiers mois de collaboration avec Carrefour », se réjouit-on chez Uber Eats. Entre les mois de mars et octobre, la « partie dédiée aux produits du quotidien » a connu une croissance de 400 %. Si bien que les deux acteurs projettent de s'étendre « dans les zones où les deux entreprises sont présentes et où le partenariat a du sens. »

Du côté de Casino et Deliveroo, le partenariat « est très positif et connaît de belles performances ». Actuellement, il regroupe un millier de points de vente dans la catégorie épicerie (boulangeries, boucheries, cavistes, supermarchés...) et les deux entreprises ne comptent pas s'arrêter là. Un partenariat avec Picard est d'ailleurs en phase de test en Île-de-France.

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