Assurance : comment faire face aux dommages causés aux cultures par la grêle ?

Produit d’assurance indispensable lorsque l’on possède et cultive cultures fruitières, maraîchères ou horticoles, l’assurance grêle permet de couvrir la perte de quantité de la récolte et, en option, la perte de qualité. Tour d’horizon.

Si cette formule d’assurance permet de prendre en charge les dommages causés directement aux récoltes par les grêlons, elle vise pour l’essentiel à couvrir la perte de quantité, c’est-à-dire la baisse du rendement attendu pour la récolte meurtrie.

De manière optionnelle, cette assurance permet aussi de couvrir la perte de qualité subie par certaines cultures, c’est-à-dire une réduction de leur valeur commerciale.

À noter que tous les types de cultures peuvent donner lieu à souscription d’une assurance grêle, la compagnie d’assurances appréciant l’importance du risque selon leur vulnérabilité à la grêle.

L’assurance grêle la plus communément souscrite porte sur la totalité des récoltes de même nature. Le contrat sera établi en tenant compte de différentes données : la nature des récoltes, le prix de vente et le rendement espérés. De fait, comme ces différents éléments varient chaque année, il faut veiller à en informer l’assureur.

Quid en cas d’oubli ? L’assurance grêle sera reconduite en tenant compte des déclarations de l’année précédente. Il risque fort d’en résulter une surassurance pour certaines récoltes, un défaut d’assurance pour les cultures les plus récentes et une couverture obsolète pour d’autres cultures.

A noter que le marché de l’assurance grêle offre aussi une formule forfaitaire selon la culture assurée et qui n’exige qu’une simple déclaration de la surface globale des récoltes à garantir.

Source : FFSA.fr