L'auto-entrepreneur dirige une entreprise comme une autre
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05 juin 2012
David Quadrado
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A bien des égards, l’auto-entreprise constitue une entreprise tout à fait semblable aux autres formes sociales. Cette similitude se fait notamment jour sur le front des assurances. Tour d’horizon de ces points communs dans la suite de cet article.
Auto-entrepreneur : l’impérative protection face aux risques
Qu’est-ce qu’un auto-entrepreneur ? Il s’agit d’une personne physique désireuse d’exercer une activité commerciale ou artisanale à titre principal ou complémentaire. Lorsque cette activité est exercée à titre principale, cela concerne pour l’essentiel des chômeurs qui veulent créer leur propre emploi ; lorsqu’elle est exercée à titre principal, elle fait surtout office de complément de revenu.
Face à cette diversité des mobiles et profils, le législateur a donc choisi de mettre à la disposition des auto-entrepreneurs un cadre juridique, social et fiscal allégé.
Toutefois, cette activité, qu’elle soit exercée à titre principal ou simplement secondaire, n’est pas sans risques. Il faut donc veiller à souscrire les bonnes assurances. Comme pour toute entreprise.
Auto-entrepreneur : l’assurance des locaux
Parce qu’un auto-entrepreneur n’a pas toujours besoin de locaux professionnels, il peut choisir d’exercer son activité à son domicile. Une solution bien pratique qui impose toutefois d’informer la compagnie d’assurance sur la nouvelle utilisation de ce lieu d’habitation.
Si l’auto-entrepreneur préfère louer un local spécifique, il doit bien sûr veiller à souscrire une assurance adaptée.
Auto-entrepreneur : l’assurance de l’automobile
Si l’auto-entrepreneur utilise sa voiture personnelle pour l’exercice de ses nouvelles activités, il doit simplement se rapprocher de son assureur pour qu’il adapte l’assurance auto à ce nouveau risque.
Auto-entrepreneur : l’assurance RCPro
Totalement optionnelle à moins que l’auto-entrepreneur n'exerce ses talents dans quelques secteurs d’activité particuliers, l’assurance responsabilité civile professionnelle peut s’avérer tout de même assez indispensable.
D’abord, l’on peut lui réclamer de fournir une attestation d’assurance responsabilité civile. Une exigence qui sera le plus souvent le fait des entreprises plutôt que des particuliers.
Ensuite, il faut toujours garder à l’esprit que l’auto-entrepreneur est responsable des dégâts occasionnés par lui-même, ses locaux, son matériel, ses salariés éventuels ou les objets qu’il vend, conçoit ou installe. Autant dire que les risques ne manquent pas.
Source : RiskAssur-Hebdo
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