Comment fonctionne l'épargne salariale ?

L’épargne salariale constitue un outil de prévoyance professionnelle, permettant aux salariés d’épargner. Le système est mis en place par l’entreprise qui peut ainsi offrir d’intéressantes perspectives financières à ses collaborateurs. Il existe différentes formules d’épargne salariale. Tour d’horizon.

De quoi s’agit-t-il ?

La souscription d’une épargne salariale est obligatoire pour les entreprises comptant plus de 50 salariés.

Au même niveau que toute offre d’assurance professionnelle, il s’agit d’une garantie financière qui bénéficie aux différents salariés de l’entreprise. D’ailleurs, les salariés ne sont pas les seuls à en bénéficier et l’épargne salariale peut profiter aussi aux gérants, aux directeurs et autres dirigeants de la société.

Les principes d’application

On distingue trois formules différentes dans le cadre de l’épargne salariale : la participation, l’intéressement et l’abondement, et chacune de ces variantes est fondée sur un principe de versement ou de reversement entre le salarié et l’entreprise.

Du point de vue de la fiscalité, l’épargne permet aux salariés de bénéficier d’un allègement important. Etant donné qu’il ne s’agit pas d’un salaire, elle est notamment exonérée de charges sociales et d’impôt sur le revenu, sous réserve toutefois de respecter quelques conditions.

Les plans d’épargne proposés

Il existe deux principaux plans d’épargne couramment appliqués au niveau de l’entreprise : le plan d’épargne pour la retraite collectif, ou Perco, et le plan d’épargne d’entreprise ou PEE.

Alors que le PEE exige une durée minimale d’investissement de 5 ans sauf changement de situation légale, le Perco concerne un investissement de plus longue durée, jusqu’à la retraite.

Et en cas de départ de l’entreprise ?

Si le salarié quitte l’entreprise, il se voit offrir trois choix.

Il peut d’abord conserver son plan d’épargne, tout en ayant la possibilité de céder ses parts au moment voulu.

S’il intègre une nouvelle entreprise, il peut aussi transférer ses parts sur le plan d’épargne souscrit par son nouvel employeur.

Enfin, la troisième option consiste, tout simplement, à clore le plan d’épargne.