Les avocats d'Arras en colère depuis un an
PROFESSIONS LIBÉRALES Votre devis gratuitLes avocats d’Arras n’en finissent plus d’exprimer leur mécontentement. La cause de cette grogne ? L’absence de revalorisation de l’aide juridictionnelle qui leur permettrait pourtant d’assurer la défense des plus démunis en serait la cause. Explications.
Une aide juridictionnelle insuffisante
Un financement de 45 millions d’euros pour l’aide juridictionnelle figure dans la dernière loi de finances. Ce financement résulte d’une taxe sur les contrats de protection juridique, d’une autre taxe sur les actes d’huissier ainsi que d’une augmentation des frais de justice pour les condamnés.
Cependant, ce financement serait insuffisant car le maintien de l’aide juridictionnelle réclamerait au moins 90 millions d’euros.
Les avocats réclament donc une hausse de l’aide juridictionnelle. En effet, l’aide juridictionnelle est jugée trop faible et les avocats plaident pour sa revalorisation.
Une faible rémunération
Les avocats d’Arras estiment d’ailleurs que leur rémunération est presque symbolique. Pour illustrer le problème, Me Antoine Le Gentil évoque son expérience personnelle. Il a représenté un adulte sous curatelle victime d’attouchements sexuels de la part de son médecin. Pour cette affaire, il a perçu 200 euros hors taxe alors que l’audience a duré toute la journée entière pour s’achever à 5 heures du matin. En plus de l’audience, il a effectué son travail d’avocat et réalisé plusieurs entretiens avec la victime.
Pour exercer légitimement son métier, un avocat doit souscrire une assurance professionnelle. Cette obligation résulte de l’article 27 de la loi du 31 décembre1971 portant réforme de certaines professions judiciaires et juridiques.
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