Il voulait payer son avocat en pizza
PROFESSIONS LIBÉRALES Votre devis gratuitVoici une histoire peu commune qui pourrait relever de la plaisanterie mais qui s’est réellement passée à Marseille : un restaurateur comptait payer son avocat en pizzas. Une offre qui n’a pas vraiment plus à l’avocat. Ce différend qui s’est fini devant les tribunaux a été tranché par la cour d’appel d’Aix-en-Provence dans une décision daté du mercredi 7 janvier 2015. Coup de projecteur.
4 186 euros en pizzas
Après des mois d’instruction, la cour d’appel d’Aix-en-Provence s’est finalement prononcée sur le différend noué entre un pizzaïolo et son avocat via une décision rendue le 7 janvier dernier.
En l’espèce, un restaurateur a sollicité les services d’un avocat pour résoudre différents litiges relatifs à son automobile dont une usurpation d’identité. L’avocat et son client se sont entendus pour que le premier cité puisse venir sans payer deux fois par semaine dans la pizzeria pendant six mois.
Mais, le pizzaïolo n’a pas trop apprécié de recevoir une facture de 4 186 euros et a décidé de traduire son avocat en justice.
Un mode de paiement non validé
Selon l’avocat, le règlement en pizza n’est pas valable, notamment en raison du fait que la pizza n’a pas de cours légal.
La décision de la cour d’appel considère que le restaurateur doit payer son ancien avocat en espèces d’un montant de 340 euros. Toutefois, ce montant apparaît assez peu significatif vu les tâches effectuées par le professionnel qui a déposé plainte mais aussi rédigé et envoyé huit courriers.
Dans les rapports avec ses clients, l’avocat doit avoir une bonne assurance profession libérale. Cette couverture professionnelle lui permettra notamment de faire face aux différends susceptibles d’apparaître dans ses relations avec ses clients.
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