Pour coiffer, il faut être diplômé
ARTISANS-COMMERÇANTS Votre devis gratuitSi l’on en croit La Voix du Nord, les salons de coiffure constituent une problématique récurrente pour les juges en charge des audiences économiques et financières de la cité lilloise. Coup de projecteur sur une affaire assez emblématique de cette tendance.
Un diplôme indispensable
En mars 2015, un salon de coiffure de Lille-Hellemmes a reçu la visite des forces de l’ordre venues vérifier si l’un des professionnels présents possédait le brevet professionnel requis pour l’exercice d’une telle activité.
En effet, pour exercer le métier de coiffeur dans l’Hexagone, il faut être diplômé. Dans le cas contraire, le contrevenant commet un délit. D’ailleurs, lorsque le salon de coiffure ouvre ses portes, une copie de ce diplôme doit être communiquée à l’administration.
Des salaires entre 2 000 et 3 000 euros
En l’occurrence, le salon de Lille-Hellemmes est tenu par un ressortissant marocain et, s’il possède un diplôme, il a été obtenu au Maroc et non en France.
Pour défendre son client, l’avocat Nacera Arbi regrette qu’il ne puisse faire valider son diplôme qui ne concerne que la coiffure homme.
Le commerçant fait valoir, quant à lui, qu’il ne peut pas engager de coiffeurs diplômés, ces derniers réclamant des salaires oscillant entre 2 000 et 3 000 euros alors qu’il recherche plutôt un professionnel qui accepterait d’être payé au SMIC.
Malgré ses arguments avancés, l’intéressé a été condamné à une amende de 1 000 euros avec sursis.
Pour les besoins de son activité, le coiffeur doit souscrire une assurance artisan-commerçant qui lui permettra d’être couvert en cas de sinistre se produisant dans son salon.
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