Les métiers de bouche plaisent

Dans le Tarn-et-Garonne, les métiers de bouche ont la côte. En effet, la boulangerie, la pâtisserie, la restauration, la boucherie et la cuisine séduisent les jeunes en quête d’un avenir professionnel. La Dépêche a profité de la Semaine du goût pour s’entretenir avec Patrick Pajot, directeur de l'école des métiers de Tarn-et-Garonne.

Quelles qualités faut-il posséder ?

Lorsque l’on veut devenir boulanger, cuisinier ou encore boucher, il vaut mieux posséder certaines qualités.

Ainsi, Patrick Pajot considère qu’il faut faire preuve de courage, de vaillance mais également de créativité. Ces métiers obligent également à témoigner d’une vigilance redoublée pour les problématiques de la sécurité alimentaire ainsi que de l’hygiène.

Toutefois, chacun des métiers proposés présentent certaines caractéristiques spécifiques. Par exemple, Patrick Pajot signale que le métier de boucher nécessite endurance, rapidité et précision dans le geste. De son côté, le pâtissier doit être à la fois minutieux et précis.

L’apprentissage pour avoir un emploi

Face aux idées reçues qui dissuadent certains jeunes de se lancer et d’opter pour les métiers de bouche, le directeur de l'école des métiers de Tarn-et-Garonne rappelle que la voie de l’apprentissage permet de décrocher un emploi.

Les chiffres qu’il communique confirment ses propos : ainsi, ce sont 56 % des jeunes en formation au sein de l'école des métiers de Tarn-et-Garonne qui ont décroché un emploi à la sortie de l’apprentissage. En outre, 38 % des élèves ont continué à être apprenti en optant pour une autre formation. Autrement dit, le taux d’échec apparaît très réduit.

Enfin, cet établissement n’éprouve aucune difficulté à susciter des vocations pour les métiers de bouche et toutes ses classes sont presque pleines.