Loi Macron 2 : les coiffeurs mécontents
ARTISANS-COMMERÇANTS Votre devis gratuitLes professionnels de la coiffure sont mécontents et inquiets. En effet, la loi Macron 2 pourrait supprimer l’obligation de posséder un diplôme pour exercer le métier de coiffeur. Ils estiment qu’une telle mesure pourrait grandement déprécier la profession. Explications.
L’opération « J’aime mon coiffeur » lancée
Président de l’Union nationale des entreprises de coiffure (Unec), Bernard Stalter n’en finit plus de dénoncer la « réforme possible des exigences de qualification » évoquée dans la loi sur les « nouvelles opportunités économiques » également baptisée « loi Noé » ou « loi Macron 2 » qui concernerait des « dizaines voire des centaines d’activités soumises à qualification obligatoire ».
En réaction, l’Unec mènera jusqu’au 15 janvier 2016 l’opération « J’aime mon coiffeur ». Il pourrait s’agir notamment d’offrir peignes et ciseaux aux parlementaires qui auraient droit à un cours de coiffure pour constater qu’il s’agit d’un vrai métier.
Un secteur qui pèse 6 milliards d’euros
Bernard Stalter rappelle que le métier de coiffeur oblige à manipuler des produits dangereux mais aussi à apprendre certaines techniques très spécifiques. Et l’intéressé d’ajouter qu’un produit pour mèches appliqué 30 minutes de trop risque de laisser la cliente sans cheveux…
Pour l’opération « J’aime mon coiffeur », il est question aussi de mobiliser le million de clients accueilli chaque jour par les 83 000 entreprises de coiffure présentes dans l’Hexagone représentant un « poids économique » estimé à 6 milliards d’euros.
On rappellera que, dans le cadre de ses activités, le coiffeur doit souscrire une assurance professionnelle adaptée.
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