Société : S&P prévoit (un peu) plus de faillites en Europe en 2012

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20 janv. 2012 David Quadrado 1119 vues
Agence de notation désormais connue de tous ou presque, Standard & Poor's ne fait pas que dégrader compagnies d’assurances, banques et Etats, elle se penche aussi sur la santé des sociétés. Ainsi, pour 2012, l’agence américaine anticipe une légère hausse des faillites d’entreprise en Europe.

676 sociétés dans la catégorie spéculative

Dans une étude dévoilée jeudi 19 janvier 2012, Standard & Poor’s table sur une légère hausse en 2012 du nombre des faillites en Europe par rapport à fin 2011.

Cette prédiction concerne en premier lieu les entreprises les plus fragiles, la faute à un risque de « récession modérée » dans la zone euro. Ainsi, parmi les 676 sociétés du Vieux continent classées dans la catégorie spéculative, l’agence considère qu’elles seront 41 à faire faillite, soit 6,1 % contre 4,8 % en fin d’année dernière.

Moins grave qu’en 2009

D’après le scénario de base de Standard & Poor’s, la zone euro connaîtra une croissance de 0,4 % pour l’année qui vient de débuter à moins que la récession ne soit plus marquée. Selon l’agence, les risques d’une récession plus rude s’élèvent à 40 %, et, si la récession devait être moins modérée qu’espéré, le pourcentage de faillites dans le Vieux continent pourrait atteindre 8,4 % voire plus.

Dans tous les cas, l’on restera assez loin du pourcentage enregistré au troisième trimestre 2009 où la proportion de faillites avait grimpé jusqu’à 14,7 % en Europe en glissement annuel.

Les sociétés les plus exposées ? Celles qui sont tournées vers le marché européen, notamment celles qui se trouvent exposées « aux économies les plus durement frappées par la crise de la dette : la Grèce, l'Italie, l'Irlande, le Portugal et l'Espagne ».


L’œil d’AssurlandPro : peut-on tout se permettre lorsque l’on s’exprime sur le réseau social Facebook, notamment si l’on parle de son employeur ? La réponse est négative comme l’a récemment rappelé la justice française. Plus de détails sur ce qu’il ne faut pas dire ni écrire sur la toile dans l’article Facebook : un salarié condamné pour avoir injurié son entreprise.

Source : Boursorama

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