Protection sociale : les dirigeants de TPE-PME veulent décider
SOCIÉTÉ Votre devis gratuitAssureur bien connu, APRIL a récemment dévoilé un sondage sur la manière dont salariés et dirigeants percevaient la complémentaire santé d’entreprise. Une enquête riche d’enseignements à l’heure de la généralisation. Revue de détails.
Qui doit décider ?
Dévoilé il y a une poignée de jours, un sondage APRIL/TNS Sofres révèle que 87 % des dirigeants de TPE-PME interrogés souhaitent rester maître de leurs prérogatives, notamment en matière de protection sociale. Une volonté qui trouve un écho favorable auprès d’une large majorité de salariés (83 %).
Si les dirigeants tiennent à conserver leur pouvoir décisionnel, c’est notamment parce qu’ils jugent les partenaires sociaux inefficaces (54 %) ou illégitimes (62 %). Ce dernier chiffre se fixe à 72 % pour les entreprises qui n’ont pas d’accord de branche en mutuelle santé collective.
Logiquement, 63 % des dirigeants n’apprécient guère que ce soit les partenaires sociaux qui déterminent le niveau de garantie ainsi que la répartition des cotisations entre salariés et employeurs. De même, 64 % d’entre eux refusent que l’organisme gestionnaire soit choisi par les syndicats.
Quid de la généralisation ?
Et la généralisation de la complémentaire santé à tous les salariés du privé ?
Du côté des salariés, il estime qu'elle profitera largement au salariat français (65 % d’impact positif).
En revanche, 27 % des dirigeants redoutent un impact négatif pour leur entreprise et 31 % espèrent que la réforme se traduira par un impact positif pour leur société. A noter que le scepticisme est de rigueur pour les entreprises sans complémentaire santé qui craignent un impact négatif de la réforme à hauteur de 47 %.
Source : April.fr
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