Ce qui change en 2019 pour les retraites complémentaires

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31 mai 2019 David Quadrado 2564 vues

Depuis le début de l’année 2019, différentes mesures ont été prises qui concernent les retraites complémentaires. Comme souvent en de telles circonstances, toutes ces mesures ne vont pas plaire à l’ensemble des personnes concernées, à savoir les retraités.

 

Après 2022, une indexation sur le SMPT annuel

En 2019, on assiste à la revalorisation des pensions de retraite qui ont été indexées sur l’inflation.

 

Valable jusqu’en 2022, la mesure devrait se traduire par une augmentation des retraites Agirc-Arrco dépassant 1 %. Cela peut sembler assez faible voire anecdotique mais il s’agit en fait de l’une des revalorisations les plus importantes intervenues au cours de la décennie écoulée après des années de gel.

 

Et après 2022 ? Les retraités feront alors l’objet d’une indexation sur le Salaire Moyen Par Tête (SMPT) annuel dont le calcul est effectué en rapportant la masse salariale annuelle à l’effectif moyen annuel. On le divise par douze pour l’obtention d’une grandeur mensuelle.

 

La liste des retraités exonérés de CSG allongée

A part la revalorisation des pensions, on assiste à la mise en œuvre de l’abattement provisoire. Ainsi, les salariés qui prennent leur retraite à taux plein se voient appliquer 10 % d’abattement provisoire de pension Agirc-Arrco durant trois années.

 

Les retraités qui sont assujettis au taux réduit de contribution sociale généralisée (CSG) de 3,8 % se voient pour leur part appliquer un abattement réduit de 50 %. A noter qu’un tel abattement n’est pas prévu pour les retraités qui sont exonérés de CSG.

 

A noter que la liste des personnes exonérées de CSG, prélèvement obligatoire qui, rappelons-le, a été instauré en 1991 afin de financer la Sécurité Sociale et l’assurance chômage, a été allongée avec l’ajout des catégories suivantes :

  • les personnes qui bénéficient de l’allocation adulte handicapée,
  • les personnes qui présentent un taux d’incapacité permanente suite à un accident de travail égal à 20 % au minimum,
  • les personnes au chômage en fin de droits.