Assurance pro à la hausse : les mamans n'accoucheront plus à domicile
ASSURANCE RC PRO Votre devis gratuitMauvaise passe pour les sages-femmes qui ne peuvent plus exercer l’accouchement à domicile sans s’être acquittées d’une assurance professionnelle. Excédés par cette mesure, plusieurs parents et sages-femmes se sont rassemblés le samedi 26 octobre dans le but d’exprimer leur protestation.
Une situation minoritaire mais qui mérite une attention particulière
Les rues toulousaines ont bien été remplies le samedi 26 octobre, puisque des parents accompagnés de leurs enfants ainsi que des sages-femmes ont participé à un rassemblement itinérant visant à contester la mise en place d’une assurance professionnelle pour exercer l’accouchement à domicile. Les parents et les sages-femmes visaient les assureurs et demandaient des réponses au ministère de la santé.
Si le Bureau central des tarifications avait fixé à 19 000 € le salaire annuel d’une sage-femme dans l’agglomération toulousaine, à l’heure où l’on parle, une sage-femme ne toucherait que 15 000 € par an. Hélène Pariente, une sage-femme qui a participé à la manifestation du 26 octobre affirme dans un témoignage confié au site carredinfo.fr, que la différence des tarifs s’explique par le fait que le montant de la prime d’assurance se base sur celle des gynécologues-obstétriciens qui eux « pratiquent des accouchements à risques ».
Elle ajoute que les accouchements à domicile ne sont possibles que pour les grossesses à bas risques. Elle espère que les assureurs se penchent sur leur cas, qui a beau être minoritaire mais qui mérite néanmoins une attention particulière. Hélène rajoute que les assureurs devraient « interroger les sages-femmes plus que les médecins spécifiquement sur les accouchements à domicile», avant de fixer le montant de la prime d’assurance, surtout que l’accouchement à domicile ne coute que 320 € à la sécu.
Les médecins : contre l’accouchement à domicile
Plusieurs médecins continuent à contrer l’accouchement à domicile si bien que les sages-femmes sont confrontées à des situations parfois insoutenables. C’est ce qu’a vécu une sage-femme qui a été interrogé dans huffingtonpost.fr. Elle y explique que plusieurs personnes voient son métier « comme un retour en arrière ».
Elle appuie sur le fait qu’auparavant les sages-femmes n’avaient pas les connaissances, les moyens techniques ni les compétences que les sages-femmes d’aujourd’hui disposent. Pour elle, il est « idiot » de penser que c’est un retour en arrière. Pour les futures mamans qui ne veulent pas trancher la solution reste les maisons de naissances. Ces maisons sont gérées par les sages-femmes et est en liaison avec des maternités.
Une loi votée en juin 2013, autorisent les sages-femmes à exercer dans les maisons de naissances et quelques projets sont en cours de création. La maison de l’hôpital de Pontoise ou encore la maternité des Bluets sont des maisons de naissances.
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