La campagne n'attire plus les vétérinaires
PROFESSIONS LIBÉRALES Votre devis gratuitL’édition 2017 du Salon Internationale de l’Agriculture qui s’est déroulée à Paris du 25 février au 5 mars a été l’occasion de dresser un constat : les jeunes vétérinaires désireux de s’établir dans les campagnes françaises sont moins nombreux. Explications.
Des stagiaires qui ne font que passer
Journaliste présente au Salon de l’Agriculture, Christelle Meral signale que l’on compte aujourd’hui 3 vétérinaires pour 4 000 animaux en France
Un constat que Jean-Philippe Dirson, vétérinaire installé à Bugeat en Corrèze, doit partager. En effet, il sillonne le département pour s’occuper d’une centaine de fermes. Comme le travail ne manque pas, il recherche un associé ou un assistant. Sans succès depuis plus de 10 ans. Et, si des stagiaires sont parfois présents à la clinique vétérinaire, ils ne s’éternisent pas.
La « médecine rurale » n’attire plus les jeunes
Comment expliquer un tel désintérêt pour la ruralité ? Jean-Philippe Dirson a sa petite idée évoquant une évolution du métier de vétérinaire.
Il estime en effet que la « médecine rurale » n’intéresse plus les étudiants qui préfèrent soigner des animaux domestiques ou des chevaux. Pourtant, il y aurait selon lui du travail pour 2 voire 3 vétérinaires dans la région…
Il se pourrait donc que, faute d’attirer de nouveaux praticiens, certaines régions de l’Hexagone deviennent des « déserts vétérinaires ».
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