Assurance : coup de projecteur sur la couverture des serres

Assurance perte d’exploitation, assurance bris de machine ou assurance multirisque professionnelle, les solutions ne manquent pas pour assurer les serres, outil indispensable au développement de nombreuses cultures. Reste que leur régime conserve une large part de mystères. Eclaircissements.

 

Les serres sont des équipements

Au regard de la loi, les serres sont des équipements et non des bâtiments. Autre particularité, les matières utilisées pour leur fabrication – le verre et le plastique – ont une influence directe sur le niveau de garantie et la tarification qui s’appliquent.

Le niveau de garantie des serres se détermine à travers deux critères principaux :

• la structure : la charpente est assurée au mètre carré au sol (la surface de terrain occupée) et les matériaux de protection sont couverts au mètre carré développé

• les cultures : les plantes sont assurées au mètre carré au sol, c’est-à-dire selon le rendement attendu par l’agriculteur

 

Les critères de tarification

Après le niveau de garantie, place à la tarification qui varie selon différents critères.

Pour ce calcul, l’assureur tiendra compte des points suivants :

• les matériaux utilisés

• le capital immobilier

• le « capital plante »

• la sinistralité de la région concernée

Ainsi, plus une région connaît d’intempéries, plus le tarif d’assurance sera élevé par rapport à d’autres régions plus épargnées.

 

L’indemnisation

Eu égard à la fragilité relative des serres, les causes d’indemnisation ne manquent pas. Ainsi, l’on peut trouver parmi elles :

• les dégâts liés aux tempêtes

• les dégâts liés à un incendie

• les dégâts liés aux catastrophes naturelles

• les dégâts liés à la foudre

• les dégâts liés au passage du mur du son par des avions

L’indemnisation des plantes présentes dans la serre peut se calculer selon deux modalités :

• la prise en compte de leur valeur au jour du sinistre

• au mètre carré des plantes détruites ou abîmées

 

 

Source : News-Assurances