Les tarifs des assurances professionnelles dédiées aux PME sont en hausse
ASSURANCE MULTIRISQUES Votre devis gratuitDans l'assurance, le prix des couvertures grands risques en général est en véritable hausse. Mais dans le milieu professionnel, les PME et les ETI (entreprise de taille intermédiaire) sont particulièrement touchées par ces augmentations tarifaires. Ces dernières laissent d'ailleurs penser que nous sommes à l'aube d'un nouveau cycle de hausses.
Des disparités en fonction des secteurs : les IARD plus touchés par les hausses
Tout d'abord, ces hausses tarifaires avaient commencé à toucher les plus grandes entreprises. Elles représentaient des augmentations de 5 % à 20 % des primes d'assurance. Mais à présent, elles semblent également atteindre les PME et les ETI. Toutefois, tous les risques ne sont pas concernés par les mêmes hausses. Ainsi, « les choses se passent plutôt bien » pour les entreprises ne comprenant pas de sinistres majeurs dans leur activité, affirme Frédéric Chaplain, directeur IARD (incendie, accidents et risques divers) du courtier spécialisé en assurance professionnelle Verlingue. Il ajoute : « Nous avons renouvelé un bon nombre de contrats dans de très bonnes conditions. »
Mais pour les activités de branches plus sujettes aux sinistres, Frédéric Chaplain indique que « les assureurs ont opéré des redressements assez marqués. » On constate que de fortes augmentations s'esquissent pour les garanties couvrant dommages, incendies ou encore pour les garanties décennales.
« Les hausses de primes (ou de franchises) les plus sensibles en dommages aux biens ont concerné des PME ou ETI avec une sinistralité dégradée, ou opérant dans des secteurs à hauts risques. Certains comptes de taille moyenne ont également subi des majorations élevées à cause d’implantations à l’étranger, dans des zones à expositions naturelles sensibles », allègue Renaud de Pressigny, directeur général de la filiale française de QBE, un assureur spécialisé dans l'assurance professionnelle. Ainsi, les augmentations concernent surtout les entreprises liées à la filière du bois, au traitement des déchets, à l'agroalimentaire ou encore au transport de marchandises et de personnes.
Ces surcoûts s'expliquent notamment par l'influence des taux d'intérêts bas sévissant dans l'assurance, en particulier pour les risques en capitalisation. On trouve en outre la pression des actionnaires, ainsi que la hausse du nombre et du coût des sinistres. De facto, les assureurs en sont venus à réviser leurs tarifications.
Des surcoûts difficiles à encaisser pour les PME et ETI
Mais il y a un problème : la PME représente une très grande partie de l'activité française, et ces dernières éprouvent certaines difficultés à supporter ces hausses de primes d'assurance. Généralement, les PME n'ont que peu de ressources allouées aux diverses assurances nécessaire à couvrir leurs risques. « Les niveaux de franchises restent à notre avis adéquats, eu égard à la surface financière des ETI et PME assurées, avec quelques exceptions dans les activités les plus exposées, constate le DG de QBE France. Dans certains cas, les assurés ont choisi de supporter une majoration de franchise pour limiter la hausse de prime, en intégrant le fait que des niveaux de franchises significatifs ont un impact vertueux en matière de prévention des risques. »
Un marché qui pousse à mieux évaluer les risques et la rentabilité
Mais cette nouvelle tension sur le marché est très profitable aux courtiers, qui cherchent à se démarquer auprès du client en dénichant les offres assurantielles les plus adaptées et au meilleur prix : « Nous devons proposer des solutions qui empêcheraient de les déshabiller en termes de garanties tout en permettant de les conforter dans une véritable stratégie de couverture », se dit-on chez Verlingue.
Certaines méthodes se sont par ailleurs généralisées, comme le recours à la cartographie des risques. Avec un tel instrument, il est plus aisé pour les dirigeants d'identifier leur exposition aux risques. « Le sujet fondamental est de savoir ce que l’on a à couvrir. Le transfert n'intervient qu'après l'analyse des risques », décrit Verlingue. En outre, la rentabilité des PME pour les assureurs.
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