Cyber-risque : l'assurance française s'y intéresse
MULTIRISQUE INFORMATIQUE Votre devis gratuitRemplaçante de la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA) et du Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (Gema), la Fédération française de l'assurance (FFA) s’intéresse au cyber-risque. En effet, elle a lancé une commission chargée de travailler à l’encadrement de ce risque spécifique. Explications.
Comment réagir face au « ransomware » ?
Fin septembre 2016, la FFA a créé avec « Le Club des juristes », groupe de réflexion, une commission pluridisciplinaire regroupant pouvoirs publics et représentants d’entreprises pour formuler d’ici une année des propositions relatives à l’encadrement du cyber-risque.
Plus précisément, cette nouvelle commission doit permettre de « combler les lacunes » existantes en la matière mais aussi de « clarifier les zones grises » pour favoriser la clarté du droit.
Par exemple, les entreprises peuvent se trouver exposées aux « ransomware ». Ce logiciel malveillant chiffre des données et demande à la victime de payer pour obtenir la clé qui permettra le déchiffrement de ces données. Face une telle menace, différentes questions peuvent se poser : est-il légal de payer la rançon ? Son remboursement est-il envisageable ? Est-il légal d’assurer un tel risque ?
L’Europe en retard sur le cyber-risque
Bernard Spitz, président de la FFA, estime que le Vieux continent est en retard par rapport aux Etats-Unis en ce qui concerne le cyber-risque, cette menace étant déjà bien identifiée outre-Atlantique.
Rien d’étonnant dès lors à ce que le marché de l’assurance cyber-risque représente 2,2 milliards d'euros de primes d'assurances pour 2015 aux Etats-Unis contre seulement 30 millions d’euros dans l’Hexagone.