Baromètre des risques 2021 par Allianz : les risques liés au Covid-19 sont en tête
ASSURANCE CYBER RISQUES Votre devis gratuitPour cette année 2021, l'assureur allemand Allianz a publié sa dixième édition de son enquête annuelle sur les principaux risques en entreprise. Comme l'année dernière, la participation a été record : Allianz Global Corporate & Specialty (AGCS) a réussi a réunir 2 769 experts dans 92 pays, incluant des directeurs généraux, gestionnaires de risques, courtiers et assureurs. Et cette fois-ci, ce sont les risques en lien avec la crise de Covid-19 qui se placent en tête du classement, avec à nouveau un risque cyber prégnant.
Quels sont les principaux risques pour les entreprises en France pour 2021 ?
« Le Baromètre des risques 2021 est clairement dominé par ce trio de risques liés à la Covid-19, explique Joachim Müller, CEO d'AGCS. Les interruptions d'activité, la pandémie et les incidents cyber sont étroitement liés, ce qui montre l'accroissement des vulnérabilités dans notre monde fortement globalisé et interconnecté. La pandémie de Covid-19 nous rappelle que la gestion du risque et de la continuité de l'activité doit encore évoluer, afin d'aider les entreprises à se préparer et à survivre aux événements extrêmes. Si la pandémie continue de toucher de plein fouet tous les pays du monde, nous devons aussi nous préparer à des scénarios de catastrophes "extrêmes" plus fréquents, tels qu'une panne de Cloud ou une cyber attaque à l'échelle mondiale, des catastrophes naturelles dues au changement climatique, voire l'apparition d'une autre maladie. »
Ainsi, les principaux risques d'entreprise en France se classent comme suit :
- Incidents cyber : 50 % (1er au classement 2020 avec 49 %)
- Interruptions d'activité : 44 % (2e en 2020, 48 %)
- Éruption pandémique : 42 % (apparition au classement)
- Incendie, explosion : 24 % (3e en 2020, 35 %)
- Atteinte à la réputation où à l'image de marque : 17 % (9e en 2020, 10 %)
- Catastrophes naturelles : 17 % (4e en 2020, 30 %)
- Défaillance de qualité, défauts de série, rappel de produit : 15 % (5e en 2020, 18 %)
- Évolutions macroéconomiques : 14 % (apparition au classement)
- Changements de législations et de régulations : 12 % (6e en 2020, 17 %)
- Risques politiques : 12 % (7e en 2020, 13 %)
La crise de Covid-19 est la principale cause de perturbations
Cette année à l'instar de l'année dernière, la place de nombreux risques a changé au sein de ce classement, malgré la stabilisation des deux premiers risques : cyber et interruption d'activité. On notera que la crise de Covid-19 a constitué une nouvelle période d'innovation et de perturbation des marchés. En effet, cette crise a contraint de nombreuses entreprises à s'adapter à de nouvelles normes et restrictions sanitaires. Le recours à des plateformes en ligne a été particulièrement plébiscité, autant pour les clients que pour les partenaires des entreprises. Les périodes de confinement ont également stimulé le recours au télétravail, qui représente des cyber risques non-négligeables pour les entreprises.
On remarquera également la montée des évolutions macroéconomiques à la huitième place et le retour des risques politiques dans le top 10. Cela montre bien que, pour les entreprises, les manifestations et autres émeutes représentent un risque toujours plus important, dans une année 2020 troublée par le mouvement Black Lives Matter, les présidentielles américaines, les mouvements anti-confinement ou encore, en France, les manifestations contre la Loi sécurité globale. Quant au risques liés au changement climatique, il descend à la neuvième place mais d'après Michael Bruch, directeur mondial ESG chez AGCS, il n'en reste pas moins une priorité : « Maintenant que la campagne de vaccination contre la Covid-19 est lancée, le changement climatique doit revenir à l'ordre du jour des conseils d'administration en 2021. »
Premier l'an dernier, les cyber risques ne sont pas en reste
Au niveau international, les cyber risques sont descendus à la troisième place mais n'en sont pas moins stimulés avec la crise pandémique de Covid-19. En 2020, les attaques par ransomware ont causé des dommages toujours plus importants avec des méthodes de prise en otage de données toujours plus complexes.
« La Covid-19 a montré que les cyber-délinquants pouvaient s'adapter très rapidement et que le développement du numérique, accéléré par la pandémie, multipliait les opportunités d'intrusion avec en permanence de nouveaux scénarios de sinistres cyber, allègue Catharina Richter, responsable mondiale du Centre de compétences cyber d'Allianz chez AGCS. Les hackers innovent en utilisant des scanners de vulnérabilités pour identifier les failles de sécurité, en attaquant les routeurs moins protégés ou même en créant des deepfakes (contenus médias truqués à l'aide de l'intelligence artificielle). Parallèlement, le durcissement de la réglementation sur la protection des données et de la vie privée se poursuit, et les amendes pour violation de données augmentent. »
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