Artisanat : l'UPA remontée contre l'auto-entreprise
ARTISANS-COMMERÇANTS Votre devis gratuitC’est une pilule qui a visiblement du mal à passer. Si l’artisanat a bien accueilli les dernières mesures et promesses du gouvernement Ayrault - sécurisation de l’emploi, contrat de génération et sécurisation de l’emploi - elle ne digère toujours pas le maintien du régime de l’auto-entrepreneur.
La déloyale concurrence du régime
Point presse du 20 février 2013. L’UPA tape du poing sur la table par la voix de son vice-président, Patrick Liébus, qui raconte : « J'ai reçu le coup de fil d'un artisan du BTP de Grenoble, 30 ans d'activité, obligé de mettre la clef sous la porte. Les responsables : les auto-entrepreneurs de la région. Preuves à l'appui. Mon artisan ne décrochait plus aucun marché à cause de leur concurrence déloyale ».
Si le régime a déjà été aménagé - attestation de qualification, inscription au répertoire des métiers, déclaration du chiffre d'affaires à l'Urssaf,… - on lui reproche une fois encore de ne pas être soumis à la TVA, taxe qui s’impose en revanche aux artisans.
L’UPA veut des « mesures radicales »
Face aux difficultés que l’artisanat français doit affronter, l’UPA réclame que les crédits dont dispose la Banque publique d'investissement (BPI) bénéficient aussi aux artisans pour soutenir leur trésorerie soumise à rude épreuve l’an dernier avec un chiffre d’affaires globale en retrait de 1 %.
Cité par LeMoniteur.fr, Jean-Pierre Crouzet, fraîchement élu à la tête de l'UPA, annonce sans ambages : « Aujourd'hui, la priorité c'est : exclure les activités de l'artisanat et du commerce de proximité du régime de l'auto-entrepreneur » avant que Patrick Liébus n’ajoute : « Je demande des mesures radicales. Sinon, je vous assure qu'il y aura une réaction assez violente de mon organisation ».
Source : LeMoniteur.fr
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